Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CÉLINE AU BRÉSIL
23 février 2008

Ilha Grande : « l’île paradisiaque »

P1010773

« Oh Deus ! Se na terra houvesse um paraiso, não seria muito longe daqui ».

Soit en français (pour ceux qui ne parleraient pas portugais) : « Oh Dieu, s’il y a un paradis sur terre, il n’est pas loin d’ici ». Ce n’est pas de moi mais d'Amerigo Vespucci. Selon les dires, c’est ce qu’il se serait écrié en contemplant la baie d’Ilha Grande. Et franchement, je ne vois pas autre chose à dire !

Avant d’arriver là, j’ai quitté Rio et mes trois acolytes et passé une nuit difficile dans une espèce d’auberge sordide à Mangaratiba (petite ville sur la côte qui n’a d’intérêt que ses départs en bateau quotidiens vers Vila do Abraão, le village d’Ilha Grande), mais je vous épargne les détails.

Mardi 5 février, 8 heures, me voilà donc en route (ou devrais-je dire plutôt en mer) pour Ilha Grande.

Ce ne sont pas les auberges (appelées poussada) qui manquent ici. Il faut dire que l’île est quand même sacrément touristique. Mais justement, que choisir ? Je devais avoir un drôle d’air, un peu paumé, quand Paulo m’a abordé dans la rue - Paulo, c’est un grand black, le masseur de l’île qui a été un compagnon précieux pendant tout mon séjour ici. Il m’a donc conduit à une auberge, un peu retirée et adorable tant par son aspect extérieur que par l’accueil de son hôtesse et par son prix. J’étais donc bien satisfaite !

Il y a plusieurs sentiers à travers l’île et j’avais prévu de marcher un peu ce jour là. Paulo me propose donc de me conduire à la « praia dos dois rios » à quelques heures de marches. Et c’est parti pour une randonnée à travers la forêt tropicale ! Là, c’est comme dans nos rêves : de grands arbres avec des lianes, des bananiers et toutes autres sortes d’arbres fruitiers inconnus, des fleurs énormes, des cigales... et une terre rouge et glissante. Ca monte et on s’arrête dans une petite cascade pour se rafraîchir. On arrive finalement à cette plage où deux ruisseaux se jettent. A peine le temps de piquer une tête qu’il faut déjà repartir. Dans le village, c’est encore le carnaval. Il y a un groupe qui joue sur la terrasse d’un café. Percussions, guitare, chant : ils sont une demi-douzaine de musiciens à jouer une musique traditionnelle et très rythmée. Devant les gens dansent et je les rejoins rapidement... Super soirée !

Le lendemain est un peu moins passionnant, il pleut des cordes toute la journée et on peut difficilement faire des activités extérieures. Mais j’ai mon carnet de route à remplir et je déjeune avec Paulo qui m’apprend les bases pour danser le forro (musique originaire du Nordeste). Le soir on part pêcher à la crevette. Je vous laisse imaginer ma dégaine avec mon k-way, des sacs plastiques aux pieds et ma canne à pêche ! On revient trempés et bredouilles, mais je me suis bien marrée ! Au fait : je kiffe la pêche !

Le jour d’après est moins mauvais et j’embarque dans un bateau pour aller de l’autre côté de l’île. On pose l’ancre dans une crique et je me jette à l’eau avec masque et tuba pour admirer les poissons (y’en a pleins !). Et comme tout le p’tit monde qu’est dans le bateau en fait de même, je n’ai même pas peur et je profite un max ! (ceux qui me connaissent bien savent qu’en temps normal j’aurais été paniqué par les petits poissons... hum... eh oui, personne n’est parfait !). Puis on s’arrête à d’autres endroits et on se pose sur des plages.

Je quitte finalement ce petit paradis le jour d’après : bateau vers Angra et bus vers Paraty.

Publicité
Publicité
Commentaires
CÉLINE AU BRÉSIL
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité